Qu'elle s'appelle Ch'i chez les taoïstes, Pneuma chez les Grecs, Prâna chez les yogis, Ruah dans la bible, Rûh dans le Coran, Shéfâ dans la Kabbale, cette énergie subtile, donnée à toute chose rend la vie possible, ouvre l'être à ses dimensions supérieures, insuffle sa transformation à chaque cycle respiratoire.
Hamsa (sanskrit)
Toute votre vie, le corps répète inlassablement les mêmes mouvements inconscients d'inspir et d'expir, ce léger sifflement de l'inspiration et de l'expiration qu'imite le mantra Hamsa. Sans vous en rendre compte, vous pratiquez le mantra naturel du souffle qui exprime votre double nature masculine (Ham) et féminine (Sa), l'union de Shiva et de Shakti.
Il a pour symbole le cygne qui glisse à la surface de l'eau à la fois d'une blancheur immaculée, mais aussi plus sombre quand son ombre se reflète dans le miroir de l'onde.
Inspirer en pensant Ham, exhaler en intériorisant Sa est une source permanente de bienfaits pour éliminer les tensions et les voiles obscures qui s'incrustent dans vos corps subtils. Comme on peut le lire dans les Upanishad :
"Le prana sort en faisant Ham, l'Apâna rentre en faisant Sa Ainsi l'âme individuelle va-t-elle, répétant sans cesse la formule sacrée Hamsa! Hamsa! Oui, de nuit, l'âme redit à voix basse, vingt et un mille six cents fois cette formule que l'on peut mesurer bien qu'elle soit indistincte."
Remplacez le mantra Hamsa ("Je suis lui") par les 2 syllabes So'Ham ("Il est en moi"), en inspirant sur le premier bija mentalisé, suivi d'une courte rétention respiratoire, et en expirant sur Ham.
L'expérience de la suspension du souffle entre les deux bijas vous fait entrevoir l'état de non-dualité, votre réintégration dans l'Unité.
Tiré du livre "Mantras de guérison", par Philippe Barraqué.
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