Le courant spirite naît de manifestations paranormales qui surviennent à Hydesville aux Etats-Unis en 1847. Les soeurs Fox sont témoins de bruits inexpliqués, dont l'origine est attribué à un défunt qui semble répondre à leur questions grâce à un code.
L'hypothèse d'une communication avec les esprits - via des coups ou des tables tournantes - et, de ce fait, l'hypothèse de la survie de l'âme dans l'au-delà provoquent un véritable engouement. La vague spirite déferle en Europe en 1853.
En France, Allan Kardec expérimente ces phénomènes et publie en 1857 Le Livre des Esprits. Cet ouvrage fondateur de la pensée spirite lui aurait été dicté par les esprits eux-mêmes. Il décrit ce que serait leur mode d'être dans l'au-delà et comment ils communiqueraient avec le monde des vivants.
Le spiritisme intéresse notamment des personnalités telles que Victor Hugo, Edgar Allan Poe ou Jean Jaurès, et contribue à la naissance de mouvements occultistes. Agénor de Gasparin, homme politique et écrivain, décide alors de faire un examen minutieux des tables tournantes. Il finit par exclure la fraude ou la possibilité d'une action musculaire inconsciente, puisqu'il obtient des soulèvements de table sans contact. Toutefois, Gasparin ne souscrit pas à l'hypothèse spirite. Il privilégie celle de l'action d'un fluide magnétique, influencé par l'inconscient des participants aux séances.
Source : Les mystères de la conscience (Miriam Gablier).
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