Le docteur Julie Beischel, directrice de recherche au Windbridge Institute aux Etats-Unis, a mis en place des protocoles d'étude du fait médiumnique, en quintuple aveugle afin d'éviter tout contact entre le médium et les consultants.
Un assistant est donc chargé de s'occuper du contact avec les proches de personnes défuntes. Un autre assistant, qui n'a aucune information sur le cas en cours, est chargé de téléphoner au médium et de ne lui donner aucune autre information que le prénom de personnes décédées. Le médium officie à partir de là, toujours par téléphone. L'assistant demande à "l'esprit" des défunts de communiquer des informations tangibles et vérifiables sur leur identités, leur apparence physique, leur vie intime, leur métier, les circonstances de leur mort, etc.
Par la suite, le médium ne saura jamais si les informations qu'il a communiquées sont justes ou pas, afin d'éviter la précognition. Tous les prénoms et noms sont ensuite enlevés des retranscriptions des séances enregistrées. Le premier assistant donne aux proches d'un défunt plusieurs retranscriptions sans savoir laquelle correspond à celui qu'ils ont connus, en leur demandant d'évaluer les faits qui y sont rapportés.
En moyenne, 66% des faits annoncés par les médiums ont pu être authentifiés. Cependant, obtenir une information sur un défunt ne prouve pas qu'elle ait été fournie par le défunt lui-même.
Ce que l'on peut dire, est que " certains médiums sont capables de recevoir et de rapporter des informations justes et précises par des moyens que nous appelons anormaux, sans aucune indication ou connaissance préalable ", conclut Julie Beischel.
EXPERTISE : DES PHENOMENOLOGIES DIFFERENTES
Outre la recherche basée sur les preuves, mener une étude phénoménologique sur l'expérience de la médiumnité constitue un autre axe de travail du docteur Julie Beischel. La chercheuse a ainsi mis en évidence que le vécu de voyance et le vécu de médiumnité semblent distinct et, notamment, que le médium paraît confronté à une intention extérieure.
Lors d'une expérience menée conjointement avec Dean Radin, les chercheurs ont mesurés l'activité cérébrale des médiums. L'étude publié en 2013 dans Frontiers in Psychology stipule que " la communication avec les défunts implique un état mental distinct de l'activité cérébrale liée à la réflexion ou à l'imagination.
Source : Les mystères de la conscience (Miriam Gablier).
Julie Beischel a étudié des médiums pendant plus de 15 ans au sein du Windbridge Institute qu'elle a cofondé en Arizona. Elle a mis au point les protocoles les plus rigoureux au monde pour attester la véracité, l'exactitude et la précision des informations rapportées par les médiums se disant en contact avec des défunts. Elle a également étudié leur psychologie, leurs méthodes de travail, les différents types de médiumnité, le fonctionnement de leur cerveau, et a publié de nombreux articles dans des revues scientifiques.
Dans ce livre, des médiums s'expriment sur la vie après la mort, le deuil ou encore la perte de nos animaux familiers. La synthèse de cette investigation au long cours ne laisse aucun doute sur la réalité du phénomène de médiumnité, authentifiée grâce aux outils et méthodes scientifiques les plus exigeants. Le travail de Julie Beischel a été salué par de grands noms de la spiritualité et de l'étude des phénomènes inexpliqués comme le Dr Eben Alexander, Dean Radin ou Larry Dossey.
