Il arrive que de fervents religieux produisent des stigmates, c'es-à-dire des marques, des blessures, ou des saignements corporels précis et parfois récurrents. Certains chrétiens ont, par exemple, reproduit des stigmates au niveau de la perforation des mains et des pieds du Christ sur la croix.
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Par ailleurs, de rares sujets psi semblent capables de produire des stigmatisations volontaires. Depuis la plus tendre enfance, la russe Olga Kahl semblait pouvoir lire dans les pensées. Or, suite à un chagrin d'amour à l'âge de dix-neuf ans, elle se mit à développer des stigmates et découvrir qu'elle pouvait les produire par la volonté.
Durant l'hiver 1927, le médecin Eugène Osty testa la jeune russe à l'Institut métapsychique international (IMI) à Paris. Devant une dizaine de témoins, elle réussit à faire apparaître sur une zone de son corps qu'elle indiquait à l'avance, le dessin, le mot, le nombre que les chercheurs lui demandaient de reproduire. De manière surprenante, certaines tentatives réussirent alors que ceux-ci écrivaient la cible sur un bout de papier sans qu'Olga Kahl n'en ait connaissance, ou lorsque l'on lui désignait l'endroit où la marque devait apparaître.
Source : Les mystères de la conscience (Miriam Gablier).
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