Franck Kluski était connu en Pologne pour sa supposée capacité à produire des ectoplasmes, c'est-à-dire à faire sortir une substance de son corps et à lui donner des formes dynamiques. Les chercheurs de l'Institut métapsychique international (IMI) à Paris voulurent le tester.
Gustave Geley, Charles Richet et Camille Flammarion demandèrent à Kluski, lors d'un protocole on ne peut plus surveillé, non seulement de faire apparaître des mains ectoplasmiques, mais de faire qu'elles plongent dans des bacs de paraffine chaudes. L'idée était qu'un film de cire refroidirait à leur surface et qu'il serait possible de garder des traces.
" L'ectoplasme pouvait être apparenté à une projection holographique qui émettait une sorte de lumière, une chaleur, qui changeait de forme, circulait et touchait les témoins. Et d'une manière que nous ne comprenons pas, , Kluski réussit à faire que les mains plongent dans la paraffine. La forme a ensuite déposé les gants de cire...et s'est évaporée ", rapporte Mario Varvoglis, président de l'IMI.
Les sept moulages en plâtre réalisés à partir des gants de cire font apparaître des empreintes. Il fut possible à des experts indépendants - notamment au directeur de l'Identité judiciaire de Paris - d'attester qu'il ne s'agissait ni des mains de Kluski, ni des personnes présentes, ni de mains importées de la morgue.
Par ailleurs, la position des doigts, parfois pliées ou entrecroisées, est incompatible avec un moulage obtenu sur des mains " solides ", qui doivent ensuite être retirées sans casser les gants de paraffine. Les moulages ectoplasmiques restent une énigme dans l'histoire de l'Institut.
Source : Les mystères de la conscience (Miriam Gablier).
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